Je ne savais pas très bien où poster cet article car il s'agit d'une pièce de théâtre de Ibsen que j'ai vue mis en scène par un grand metteur en scène allemand, Ostermeier et ce que j'ai envie de partager avec vous est à la fois un extrait de la pièce et d'un livre qui traite de la société.
Ce livre, c'est L'insurrection qui vient rédigé par le comité invisible. Le texte peut se trouver ici en entier (http://www.lafabrique.fr/spip/IMG/pdf_Insurrection.pdf). Je ne l'ai pas encore lu, il est long. Dans la pièce, il y en avait un extrait, tiré du premier cercle "I AM WHAT I AM". Je vous mets ici un extrait qui me plait particulièrement.
Ce livre, c'est L'insurrection qui vient rédigé par le comité invisible. Le texte peut se trouver ici en entier (http://www.lafabrique.fr/spip/IMG/pdf_Insurrection.pdf). Je ne l'ai pas encore lu, il est long. Dans la pièce, il y en avait un extrait, tiré du premier cercle "I AM WHAT I AM". Je vous mets ici un extrait qui me plait particulièrement.
Appeler «société» le peuple d’étrangers au milieu
duquel nous vivons est une telle usurpation que
même les sociologues songent à renoncer à un
concept qui fut, pendant un siècle, leur gagne-pain.
Ils préfèrent maintenant la métaphore du réseau
pour décrire la façon dont se connectent les solitudes
cybernétiques, dont se nouent les interactions
faibles connues sous les noms de «collègue»,
«contact », «pote», « relation » ou d’«aventure».
Il arrive tout de même que ces réseaux se condensent
en un milieu, où l’on ne partage rien sinon des
codes et où rien ne se joue sinon l’incessante
recomposition d’une identité.
duquel nous vivons est une telle usurpation que
même les sociologues songent à renoncer à un
concept qui fut, pendant un siècle, leur gagne-pain.
Ils préfèrent maintenant la métaphore du réseau
pour décrire la façon dont se connectent les solitudes
cybernétiques, dont se nouent les interactions
faibles connues sous les noms de «collègue»,
«contact », «pote», « relation » ou d’«aventure».
Il arrive tout de même que ces réseaux se condensent
en un milieu, où l’on ne partage rien sinon des
codes et où rien ne se joue sinon l’incessante
recomposition d’une identité.